mardi 28 août 2007

GP de Turquie - Massa : "Très spécial"


Comme en 2006, Felipe Massa (Ferrari) a signé pole position et victoire, en Turquie. Dominateur, le Brésilien a connu quelques petits soucis, sur cette piste qu'il affectionne.
Vous êtes parti de la pole pour remporter votre deuxième Grand Prix de Turquie...
Felipe Massa : C'est fantastique. C'est la troisième fois que je courre ici à Istanbul et la deuxième fois de suite que je gagne de la pole position. J'aime cette piste et cette ville, et c'est ici que ma carrière a pris un nouveau tournant, que j'ai commencé à gagner des courses, à me battre aux avant-postes. C'est un endroit très spécial pour moi, et après cette deuxième victoire d'affilée, c'est difficile de trouver les mots... Ce résultat est un grand encouragement pour la fin de saison. C'est merveilleux d'arriver à Monza (Grand Prix d'Italie, le 9 septembre) après un week-end comme celui-ci. Il faut continuer dans le même sens.
Vu de l'extérieur, vous avez dominé. Mais comment cela s'est passé de votre point de vue ? On vous a vu vous démener avec votre casque, à un moment...
F.M. : Nous avons un système de refroidissement au sommet du casque et une partie du plastique a craqué, et commencé à se soulever. Je ressentais de grosses turbulences et ma tête bougeait beaucoup, vers le haut dans les lignes droites et vers le bas lors des freinages. Je perdais beaucoup de concentration, c'était perturbant. J'ai alors complètement arraché le déflecteur et je m'en suis débarrassé.
Combien de tours avez-vous subi ce désagrément ?
F.M. : Cinq ou six.
Ce fût aussi une grosse surprise pour tout le monde de voir les deux Ferrari faire les deux premiers relais avec les pneus les plus tendres.
F.M. : Vendredi, nous avons fait un long run avec les deux types de pneus ("medium" et "dur") et ils étaient assez similaires, avec simplement un à deux dixièmes de différence. Nous savions que la piste changerait beaucoup de vendredi à dimanche, et que les plus tendres ("medium") progresseraient plus. Nous avons donc fait un peu un pari, même si c'était un risque calculé. Spécialement lors du départ, nous savions que les plus tendres seraient meilleurs et nous avons fait des départs fantastiques ; Kimi a doublé Lewis [Hamilton] et nous avons fait une très bonne course avec.
Que s'est-il passé lorsque Kimi [Räikkönen] vous a rattrapé, vers la fin du deuxième relais ?
F.M. : L'écart était à peu près le même sur tout le relais mais Kimi a commencé à tourner 0.2 sec plus vite, et j'ai recommencé à attaquer. Puis j'ai commis une petite erreur au virage 7 qui lui a permis à Kimi de combler l'écart. Mais l'écart était facile à contrôler, l'équilibre correct et la voiture facile à conduire. Cette petite faute m'a rendu la vie un petit peu plus difficile.
Est-ce que votre position sur la grille, et celle de Kimi, ont décidé de qui stopperait plus tôt lors des deux relais ?
F.M.: Cela s'est décidé en qualification. J'avais un tour d'essence de plus que lui.
Vous êtes un peu un spécialiste de la Turquie maintenant...
F.M. : Après trois courses ici et deux victoires, cette piste est à présent un peu spécial pour moi. J'avais une bonne voiture. La course a été difficile mais je suis parvenu à garder ma concentration.
Eurosport

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